1er trimestre de grossesse

Apprenez à gérer belle-maman en toutes circonstances

Coup de gueule
Belle mère et grossesse - 3eme trimestre de grossesse - Bonjour Grossesse

Vous avez déjà dû le remarquer à la suite de nombreuses conversations avec vos copines et copains, il existe surtout deux types de belles-mères.

La première n’est pas très intrusive, elle est heureuse pour votre couple et le montre en restant toujours positive, alliant une présence très discrète mais bienveillante dans votre couple. La seconde belle-mère est sûrement, elle aussi, très heureuse pour votre couple, très fière de son fils, mais elle ne se retient pas de vous montrer son désaccord sur votre façon de vivre et d’être. Et bien sûr, votre belle-mère se rapproche plus du cas numéro 2. On ne traitera pas ici les autres cas de belles-mamans comme celle qui est totalement détachée ou encore celle qui est parfaitement adorable (heureusement, ce type de belle-maman existe).

 
Bref, concentrons-nous sur le cas belle-maman n°2. Il est temps de vider votre sac (et ça se fera ici ! entre nous ! juste par cette lecture… car nous savons que vous ne pouvez en aucun cas dévoilez tout cela publiquement. Nous, oui)

 
Pendant votre grossesse, elle est surchargée d’émotions par le petit être qui sera bientôt né. Elle vous appelle, vous demande où vous en êtes dans votre organisation – A six mois de l’accouchement vous n’avez pas encore de lit pour l’enfant ? Ni de vêtements ? Ah ça non plus… – et remet déjà en question vos premiers mois avec bébé – Vous n’allez pas allaiter ? Ah bah ça alors… Elle se permettra aussi de vous parler de votre poids – Ah non mais moi, au deuxième trimestre de grossesse j’étais quand même pas aussi grosse hein, faut arrêter les excès de bouffe ! T’as pas peur de tomber et de rouler jusqu’à chez toi ? – et sur votre tentative parfois un peu veine de rester féminine elle saura trouver les mots pour faire les comparaisons les plus vexantes et imaginatives que vous ayez entendues – Mais tu portes quoi là ? C’est le Carnaval ? J’ai vu une bimbo à la télé habillé comme toi, c’est rigolo ! Ah non c’était peut-être une pub pour un canap…

 
Mais avant de laisser vos envies de “meurtre” prendre le dessus – comme celle où vous l’ enfermez dans la chambre froide de l’hôpital, ou encore, celle où vous l’ écrasez avec votre ventre incommensurable – voici quelques conseils à adopter pour canaliser l’omniprésence de votre belle-mère.

 
Même avant la naissance de votre progéniture, n’hésitez pas à vous faire des créneaux « belle-maman » : quelques heures sur quelques jours qui lui sont réservés et durant lesquels elle peut venir et profiter autant qu’elle veut de vous et de son futur petit-enfant. Vous profitez de sa première visite pour lui faire part de votre emploi du temps en lui explicitant le plus clairement possible que les autres jours sont aussi dédiés à d’autres membres de votre entourage qui ont, eux aussi, envie de passer du temps avec vous. A la moindre critique sur votre organisation, notez lui quelques courses à faire afin qu’elle puisse vous aider à recevoir de la meilleure façon votre futur enfant. A la moindre critique sur votre poids, envoyez-la vous achetez des fruits et des légumes frais au marché.

 

 

Mais voilà malgré ce planning précis, vous savez qu’elle vous demandera de venir plus souvent… Et, vous n’y échapperez pas. Vous allez la voir relativement souvent, et durant de longues heures vous allez l’écouter chanter faux des berceuses que vous détestez, collée à votre ventre (parce qu’à ce qu’il paraît ça “éveille” le futur bébé). Elle se permettra de vous donner des conseils de mamans d’une époque qui n’a jamais été la vôtre et vous allez subir ses esclaffements – son visage à peine à un centimètre de vos vergetures – sur le fait que les jeunes femmes ne savent même plus s’hydrater la peau.

 
Déjà que ces 9 mois de grossesse sont longs, vous vous projetez déjà sur l’après naissance. Car oui, vous allez l’entendre comparer la beauté absolue et la douceur infinie de bébé à la sienne.
Et durant ces longues heures où vous sentirez votre sang bouillir, n’oubliez pas que votre belle-mère fera volontiers office de baby-sitter une heure, une soirée, un week-end, quand vous en aurez désespérément besoin.

 
Elle est peut-être déjà le sujet de nombreuses discussions sérieuses avec votre conjoint mais elle le sera encore plus quand bébé sera là. Alors quand vous viendra l’envie de reprocher la conduite de sa mère à votre conjoint, rappelez-vous que si vous l’aimez c’est pour un tas de choses qui n’impliquent pas sa mère.

 
Pour vous défouler sans créer de crise avec chéri, vous pouvez commencer à écrire ou à dessiner en mettant en scène toutes les situations délicates dans lesquelles elle aura pu vous mettre. Cela vous permettra d’extérioriser un agacement qui se cumule et se tasse au fond de vous. Et, si votre culot vous le permet, envoyez-lui toute votre « critique en art » pour un cadeau de Noël ou d’anniversaire !

 
Bref, les belles-mères sont parfois difficiles à vivre, mais vous trouverez sûrement chez elle un aspect pratique qui vous soulagera de certaines obligations et inconvénients. Essayez au mieux de la prendre comme elle est et parlez-en à votre conjoint. Parlez-lui du soutien dont vous avez besoin, des difficultés que vous avez à tolérer certains aspects de sa personnalité. Et même si vous avez l’impression qu’aucune solution ne s’offre à vous, n’oubliez pas que vous et lui formez une équipe, un duo qui peut affronter certaines situations avec une force de couple parfois sous-estimée. A deux, vous allez apprendre à dédramatiser et à tourner certains problèmes en dérision car avoir un enfant vous propage dans une maturité que vous ne soupçonniez même pas avoir en vous.

Petite lecture pour se défouler.

Il existe un livre dédié à ce thème : Le défouloir anti belle-mère.
C’est parti pour 48 pages avec des illustrations en noir et blanc qui vont retracer des petits faits du quotidien dans lesquels vous pourrez vous reconnaître !

 
Et qui sait, belle-maman tombera peut-être dessus et comprendra le message (en douceur). Sinon, il sera toujours le temps de lui rappeler que c’est votre droit de lire ce qu’il vous plaît !

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