1er trimestre de grossesse

Félicitations, vous êtes enceinte, vous avez désormais 9 mois pour trouver un prénom (et même un peu plus, avant la déclaration à l’état civil). Ah le prénom, un des choix les plus difficiles à faire, beaucoup plus que la couleur de la chambre de bébé, cela même si vous avez depuis la 4ème B défini quels allaient être les prénoms de vos futurs enfants (si si, quand vous rêviez de votre vie avec Julien, du cours d’anglais, et Elodie et Eloi vos chérubins).
Et oui, parce que le prénom c’est l’affaire de toute une vie… D’ailleurs, êtes vous vous même satisfaite du vôtre ….)
Première étape : trouver un prénom, ou deux ou trois (mais pas plus) qui plaira aux deux heureux futurs parents.
Où chercher l’inspiration ? Dans vos souvenirs, vos personnages de fiction préférés, les prénoms familiaux, ou plus prosaïquement il existe pléthore de sites internets ou de livres pour vous aider à trouver LE prénom ; ils permettent aussi de connaître la signification des prénoms qui pourraient vous plaire.
Vous avez établi une short-list ? Ou plutôt une longue liste de prénoms qui iraient trop bien à votre futur amour ….Là les premières difficultés commencent. Statistiquement il n’y a aucune chance pour que les premiers prénoms échangés conviennent aux deux. Aucune.
Du coup, s’ensuit une véritable négociation qui peut reposer sur les éléments suivants :
- l’argumentation brillante : faites valoir que de toute façon vos choix sont supérieurs aux siens : appuyez-vous sur les homonymes, hommes ou femmes remarquable ou célèbres pour asseoir vos choix, sur les prénoms qu’il préfère menez votre contre-enquête pour identifier les éventuels mauvais exemples (pour cela, rendez-vous dans l’encart) et argument final : c’est vous qui allez le mettre au monde ce bébé NON ? Alors comment peut-il vous refuser votre prénom favori ?
- les droits de vétos : les prénoms “vraiment non c’est pas possible”. Attention néanmoins, si vous limitez le nombre de véto à ne pas griller vos cartouches trop vite en refusant des prénoms qui finalement n’auraient pas été si mal
- la décision finale en fonction du sexe : pourquoi pas ( petit conseil, soudoyez l’échographe avant d’accepter celle-ci si vous ne voulez pas avoir de mauvaise surprise.)
- le consensus : voyez cela comme une décision gagnant-gagnant pour ne pas faire de lésés ; deux prénoms vous plaisent et vous n’arrivez pas à choisir : tentez le combo prénom composé pour vérifier si cela peut fonctionner ou ayez le réflexe deuxième prénom.
Un secret : faites des essais en mettant prénom et deuxième prénom potentiels / nom de famille et l’inverse histoire de ne pas faire un “monsieur et madame ont un fils comment s’appelle-t-il ?” malgré vous ….
Deuxième étape : en parler ou pas.
Parce que oui, la question la plus posée après “C’est une fille ou un garçon” ? est “Vous allez l’appeler comment ?”
Là deux écoles s’affrontent. A vous de choisir, gardez simplement en mémoire qu’à la fin c’est vous qui aurez le dernier mot à la déclaration de bébé.
- les audacieux, ceux qui n’ont peur de rien, qui tiendront bon quelques soient les remarques qui leur sont faites ; telles que “ah mon chien s’appelle comme cela”, ou “ah ma pire ennemie en CE1 s’appelait Maud, depuis j’ai remarqué qu’elles sont toutes fourbes les Maud*”. Ceux là devront faire fi de tout cela, tenir bon le cap. Parce vous allez en essuyer des avis divergents.
- les taiseux, qui même sous la torture, ne parleront pas et qui resteront sourds à toute tentative de séduction.. Rien à faire. Le prénom c’est leur affaire, il ne lâcheront rien.
Mais surtout gardez en tête qu’il arrive parfois qu’à la première rencontre avec bébé, un patronyme inattendu surgisse et que vous n’imaginez plus appeler le fruit de vos entrailles différemment.
*NDLR : “Mince c’était joli Maud” vous dites-vous. C’est vrai, mais pensez-y, vous avez forcément l’équivalent de ce Maud en tête.